COUP DE COEUR 2 été 2018

Coucou mes amours, je ne sais pas si tu le sais, mais depuis la semaine dernière j'ai eu envie de partager avec toi mon coup de cœur de la semaine.

Le principe est simple, je met en avant quelque chose qui me fait plaisir, qui me fait sourire ou encore qui me fait du bien, enfin "un kiff quoi".

Cette semaine, je suis vraiment heureuse de faire hommage à ce symbole de la culture africaine qui au fur et à mesure du temps est devenu un succès planétaire: la (les) tresse (s)africaine(s).

Nous avons si longtemps été brimés par les stigmas d'une société qui à fait l'apologie du cheveux raide, que nous avions pendant un temps mis de coté ( pas totalement... Encore heureux), un des nombreux héritages qui nous singularise.

On ne peut en aucun cas aborder ce sujet sans faire un petit saut dans l'histoire.

Je fais ce petit clin d'œil au passé afin de transmettre aux nouvelles générations notre histoire, nos racines, notre richesse tel que mes parents l'ont fais et mes grands-parents avant eux. Mais je ne cache pas mon envie de remettre les points sur les "i "et les barres sur les "t".

Pourquoi cette petite mise au point?

C'est simple, il n'y a pas si longtemps, j'ai été surprise, voir même offusqué de voir que la "mode" de la tresse avait été attribué à certaines personnalités publiques.

Loin de moi l'envie de polémiqué mais c'est comme si l'on décrétait que le croissant au beurre venait d'Afrique…

Please, come one guys..Stop kidding!!!

Donc il est essentiel de remettre les choses dans leurs contexte et ne permettre en aucun cas une certaine forme de réappropriation culturelle.

En remontant dans le temps, la tresse fait ses premières apparitions du coté de l'Egypte Antique. Elle était utilisée pour montrer l'appartenance sociale car seul la famille royale ou les députés pouvaient portés cet apparat.

Cet art ancestral, ( et je dis bien "art" car pouvoir sculpté ainsi le cheveux n'est vraiment pas donné à tout le monde), a su évolué au fil du temps et se popularisé dans toute l'Afrique noire, permettant à certaines ethnies de se distinguées les unes des autres.

Souvent agrémenté de bijoux, de perles, de plumes, les ethnies s'appropriaient une coiffe qui était unique et propre à elle seule

Je me sent aller si loin dans ce sujet mais encore une fois, je met le ola à ma plume.

Actuellement, et depuis maintenant de longues années, les femmes du monde entier adoptent cette coiffure pour ce faire belle et ont le choix entre des modèles les plus diverses et variés. Les artistes -qui dit art dit artiste bien sur- laissent libre cours à leurs imaginations pour permettre aux adeptes d'avoir un choix à la limite de l'infini.

Alors, il faut remettre à Césars ce qui lui appartient et cessé d'attribué aux mauvaises personnes un héritage qui ne leurs appartient pas.

Je n'est aucun mal à constaté qu'il est compliqué pour les médias de nous (peuple noir) attribué nos méritent.

Ils préfèrent passer par des icones qui représentent leurs conceptions de la société actuelle aussi illusoire que soit elle .

Mais l'histoire est un fil conducteur que nul ne peut ébranlé.

En tout cas, la tresse, n'est pas du tout une découverte pour moi, là d'où je viens (la caraïbe), c'est un art ancestral, bien ancrée dans la culture. C'est un des trésors que nous ont transmis nos ancêtres.

Depuis mon plus jeune âge, j'ai toujours trouver magnifique, les femmes qui lors du bal des cuisinière se font des tresses en chignon bas et arbore leurs "tèt maré".

Ahh que de souvenir! C'est toute mon enfance...

Alors, cette semaine, j'ai décidé de me faire des tresses en m'inspirant des coiffages des peuples venu d'Afrique de l'Ouest, les Peulh ou encore Fulani en anglais.

Alors, j'arbore ma coiffe avec fierté, d'autant plus qu'en grande fana de beauté et de mode, je suis dans la tendance tout en mettant en avant les vestiges de "MA" culture. ( Et quand je dis MA culture c'est bien sûr dans le sens large du terme).

De plus, je trouve que les femmes Peulh sont ma-gni-fi-ques

Toutes ses raisons font de ma coiffure, mon coup de cœur de la semaine que je partage avec toi en espérant t'inspiré à être l'ambassadeur de ta culture.

Until Next time